Petit bestiaire aéronautique
Le simulateur IL-2 1946 contient quelques centaines d'avions, cette page n'a donc pas pour but de tous les passer en revue, mais simplement de faire un rapide tour d'horizon de quelques machines marquantes.
- Bf-109G-6
- Preuve volante que si, on peut arrêter le progrès. Probablement un pari idiot entre ingénieurs allemands : "tiens, tu vois, une gueuse de plomb dans chaque aile, et le tour est joué... ça te fera une bière mon pote ! "
- Fw-190F-8
- Ce camion à bombes, ou "petit déj de La-5FN" est probablement le meilleur avion de la série des Fw-190, en tout cas si l'on se place du point de vue soviétique. Il réalise en effet l'exploit d'allier le peu d'agilité d'un Fw-190A-8 classique, à la vitesse d'escargot d'un Spitfire MkVb, sans parler de ses armes qui sont drastiquement réduites. Son seul avantage par rapport à ses semblables, Fw-190A-8 ou autres A-9, est l'emport de quatre bombinettes ridicules, que le pilote, après une nav au ras du sol, à une vitesse maximale de 200 km/h, chargé comme un mulet de carburant et de bombes, cherchant, à la merci du plus vulgaire Hurricane, l'embranchement de rivière, le village pommé ou le pont salvateur qui l'aidera à se repérer tout en tentant désespérément de se faire aider des chasseux qui restent au frais à 6000 m, puis une approche d'escargot dans une flak dense, qui le fait repérer comme le nez au milieu de la figure à plus de 20 km, cherchant un truc ressemblant un tant soit peu à un char et assez aimable pour être bien positionné ("T-34, 10h !" "Ah merde c'est une Opel... Bon tant pis faut la caser cette foutue bombe"), l'ayant trouvé remontant un peu, puis redescendant en glissade, devra caler en plein sur la tourelle, à deux reprises, sous peine de revenir brocouille (à l'exception des diverses taupes, écureuils ou poissons volants ramenés sur le pare-brise mais non comptés par le jeu)...
-
- Fiat G-50
- Baignoire de tourisme italienne de la seconde guerre mondiale.
- Hellcat
- Fameux représentant de la lignée des tonneaux de bière volants made in US, cette chose que certains osent appeller un avion préfère la ligne droite, et n'est bon qu'au tir aux pigeons. Il a un péché mignon, les obus de 20 mm japonais tirés dans l'aile depuis les 6 heures, qui le font invariablement se tortiller de joie autour de l'axe de roulis, pour le plus grand bonheur du pilote qui est régulièrement invité à accompagner sa monture dans sa visite aux poissons (ou aux taupes, tout dépend).
- Gladiator
- C'est la crème de ce simulateur : cockpit sublime, trims sur tous les axes ou presque, ventilation naturelle du cockpit, rayon de virage de trotinette électrique, ventilateur à l'avant, ailes de rechange... Ils ont juste oublié de mettre un moteur, et de modéliser les mécanos qui poussent l'avion pour le faire décoller.
- LaGG-3 série 4
- Cercueil soviétique volant à bois huilé du dernier modèle en Juin 1941.
- Macchi 200
- Idéal pour appâter les LaGGs, le Macchi 200 est pour l'instant uniquement disponible en version jetable.
- MiG-3
- Fer à repasser fragile et sous armé, principalement utilisé pour la reconnaissance en profondeur des lignes amies à haute altitude et en temps de paix. Seule qualité que j'ai pu lui trouver après d'intensives recherches ; il a une jauge de carburant (qui ne commence à indiquer une baisse que 10 minutes avant la panne sèche), au contraire de beaucoup d'avions soviétiques de l'époque.
- P.11c
- J'avoue avoir longuement hésité avant de caser ce... cette chose dans la partie avions de cette page. Le seul moment où l'on s'aperçoit qu'on a un moteur, c'est quand il s'emballe et vous lâche complètement au dessus des 350 km/h en piqué. Tout ce qu'il a pour lui, ce sont les deux pétards de 12,5 kg qui font mourir de rire les servants de Flak et permettent au fou à lier qui s'est permis de passer la ligne de front dans le mauvais sens de rentrer vivant à la base. Autant dire que le type qui a osé caser ce truc en tant qu'avion d'attaque au sol dans le planeset de la campagne Il-2 War est un criminel...
- P-39
- Châssis volant pour canon de 37 mm.
- P-51
- sorte d'Arlésienne, le P-51 vivant, c'est à dire sans la belle gerbe de flamme ou la traînée de fumée noire qui le caractérise généralement en dessous de 10 000 m, n'a été vu que par de rares témoins qui s'étaient endormis en montant et se sont réveillés en vol au-dessus de cette altitude. On se perd en conjectures sur l'utilité réelle de cet avion.
- Rufe
- Suite à l'évidente über-maniabilité de leur Zéro par rapport aux tonneaux de bière volants US, les Japonais ont été fair play et ont créé le Rufe, qui est simplement un Zéro auquel on a rajouté une gueuse de façon à ce qu'il tourne moins bien. Ce handicap était encore moins pratique que les bidons de carburant largables, qui permettaient au moins d'emporter des provisions (sous la forme de litres de bière) au sec pendant les déménagements de base.
A noter que les Anglais eurent la même attitude avec le Spitfire (version hydravion).
- Yak-1
- Cette sorte de mulet coupleux est une merveille de la technologie soviétique, surtout comparé au Bf-109F-4 allemand : il réussit l'improbable performance d'être à la fois moins maniable, moins rapide et plus instable que son adversaire, allant en cela plus loin que le I-16 qui, au moins, tournait dans un mouchoir de poche. Si l'on ajoute le tableau de bord digne d'un planeur des années 20 et une visibilité médiocre, on obtient une cible de grande classe, qui fait tout de même meilleur effet dans un tableau de chasse qu'un vulgaire I-153.
- Zéro
- Fusée éclairante du plus bel effet, bien qu'assez onéreuse, le Zéro (parfois nommé pigeon), en cela prédécesseur du renommé Me-262, est une attraction sans pareille pour les pilotes américains, dont les lance-cacahuètes sont particulièrement adaptés pour le déclenchement en plein vol du feu d'artifice. Attention, il est toutefois doté de deux pistolets lance-fusées, non contrôlables de l'extérieur, qui rendent dangeureux le ciel devant lui.
Retourner en haut de la page