Armes spéciales
Utilisation des Tiny-Tim
Les Tiny-Tim sont des roquettes de gros calibre, qui peuvent être emportées sous les ailes de certains modèles de Corsair et Hellcat. Ces armes sont très puissantes, et une paire de Tiny-Tim est capable de couler la plupart des bateaux, jusqu'au croiseur. Pour détruire un cuirassé ou un porte-avions, il faudra deux paires (ce qui reste peu cher payé pour une telle cible). Lorsqu'on les largue, ces roquettes tombent d'une vingtaine de mètres avant que le propulseur démarre. Il n'est donc pas très facile de les utiliser, et un peu d'entraînement sera nécessaire. La relativement faible précision de ces roquettes, leur puissance et leur poids font qu'elles ne sont valables que contre de grosses cibles, au moins de la taille d'un destroyer. Elles prennent toute leur importance contre des porte-avions.
Trois méthodes se dégagent du lot pour l'attaque de bateaux : attaque en semi-piqué par le côté, en semi-piqué par l'arrière, et à plat par le côté. Nous allons rapidement les étudier.
Attaque en semi-piqué par le côté
Cette attaque permet d'éliminer le problème du manque de précision latérale des roquettes, car on attaque sur la largeur du bateau. La difficulté est de choisir la bonne hausse pour le tir. Il est conseillé d'entamer l'attaque en léger piqué, d'environ 30°, assez loin du navire pour se donner le temps de viser. On choisit alors la partie la plus haute du bateau, pour compenser le léger manque de précision. Le but est de placer la cible deux crans et demi au-dessus du cercle extérieur du viseur, de stabiliser l'avion en tangage avant le tir, puis, enfin, de ne pas vous planter de bouton (essayez d'éviter l'éjection au milieu de la DCA de la flotte adverse, c'est mauvais pour la santé de votre pilote). Ensuite, sans attendre que vos roquettes tapent votre cible, ni même qu'elles allument leur propulseur, on entame une évasive serrée pour ne pas passer dans la sphère de tir de la DCA légère.
Attaque en semi-piqué par l'arrière
Le but de cette attaque est de compenser la précision toute relative des roquettes en vertical, en prenant le navire en enfilade : le plus dur est d'arriver à avoir une visée latérale assez précise, car les navires de guerre sont en général très fins. On fait la même approche que pour la première attaque, à ceci près qu'on s'arrange pour être en passe juste dans l'axe du bateau, par l'arrière, comme pour atterrir sur le pont du navire. Il faut alors fixer un régime moteur qu'on ne changera pas pendant toute la passe, trimmer l'avion en lacet pour avoir une bille parfaitement centrée, agir sur les ailerons uniquement pour avoir un viseur parfaitement centré sur la proue de la cible, et, enfin, tirer. On dégage alors comme si l'on avait toute la chasse japonaise croisant 2000 m au dessus (d'aileurs jetez-y un œil, on sait jamais).
Attaque à plat par le côté
Cette attaque tente de remédier à un problème de la première attaque, qui est d'avoir une hausse correcte, en prenant pour référence l'horizon. On suppose que les roquettes partent parallèlement à l'axe de l'avion, 20 m plus bas ; on se place à 25 ou 30 m de l'eau, avec un horizon artificiel parfaitement centré pour être bien parallèle à l'eau, le nez à peu près dans la direction du bateau, de manière à viser la partie la plus haute du navire, encore une fois. On vérifie pour la 20e fois qu'on est bien parallèle à l'eau, et bien au-dessus de l'altitude limite, parce que si on est un peu bas ou que le nez tombe un peu, on est bons pour finir en son et lumière avec les deux bébés qu'on vient de larguer. Une fois à portée et bien placé, on tire et on dégage, toujours au ras de l'eau.
Utilisation des conteneurs à sous-munitions AB-250 et AB-500
Tout d'abord, quelques explications sur ces munitions un peu spéciales. Le conteneur AB-250 est un conteneur à munitions antipersonnelles, tandis que le AB-500 contient des bombes antichar. Le principe est assez simple : l'avion largue le conteneur. Au bout d'un temps préréglé, le conteneur s'ouvre, libérant une multitude de petites bombes de 2 à 5 kg, qui tombent en pluie sur une zonede la forme d'une ellipse. L'ellipse est plus ou moins allongée suivant la vitesse de l'avion, et de surface totale plus ou moins importante en fonction de l'altitude de largage. Pour plus de détails historiques sur les munitions utilisées dans le jeu, suivez ce lien
D’une utilisation délicate, les conteneurs peuvent néanmoins réaliser des résultats stupéfiants si le pilote s’est donné la peine de s’entraîner sérieusement. Comme pour toute activité Air-sol, la précision du tir repose sur l’application de paramètres définis par les capacités de l’arme, mais aussi sur le « coup d’œil » et un apprentissage du geste (même s’il n’est que virtuel) qui ne s’acquiert qu’avec l'entraînement. Il est aussi important de choisir correctement le type de cible que l'on attaque. On doit réserver les conteneurs à des concentrations de véhicules, telles que des convois. Cette arme est assez spécifique dans son utilisation, il faut donc connaître à l'avance le type de cibles que l'on désire attaquer pendant la mission pour pouvoir décider d'emporter des conteneurs.
Enveloppe de tir des conteneurs AB-250 et AB-500
Une précision importante : L’utilisation des conteneurs demande un réglage du délai de mise à feu inférieur à 3 secondes. La fenêtre de tir est très étroite : pas moins de 200m/sol ou le conteneur n’aura pas le temps de disperser, pas plus de 350m/sol, ou la dispersion sera trop grande. Si vous n’êtes pas dans les paramètres, annulez la passe de tir, elle ne servira à rien. Extrayez de la zone avec vos ailiers, et attendez d'avoir rassemblé avant de décider de revenir sur la cible ou non.
Il n’y a que deux options viables de tir :
- Le tir en semi piqué (angle d'environ 30°), car elle offre une bonne évaluation de la position de la cible et une dispersion équivalente à celle d’une attaque en palier.
- Le tir « lobé » : une approche rasante, puis, au repère-distance cible (RDC), ressource et largage au repère position cible (RPC)
Profil d’une attaque en semi-piqué
Une altitude de départ de 1000m est suffisante, il est important de bien localiser les cibles et de s’assurer de leur axe de marche. Si vous attaquez un convoi, manœuvrez votre jabo de manière à prendre en enfilade la colonne, dans ce cas mener une attaque de flanc est seulement un gâchis de munitions. La séquence de tir est la suivante :
- S’aligner sur l’axe des cible
- Prendre les cibles dans le collimateur, l’angle de piqué ne doit pas dépasser 30°: c’est un piqué peu prononcé !!!
- Vers 400 à 350 m/sol commencez à redresser de manière à placer le repère sur la cible vers 250 à 200 m/sol
- Le repère traverse les cibles, bloquez le collimateur sur l’horizon, LARGUAGE !!!
- Descendre de 200 à 0m pour l’extraction et retour au PRG et/ou reformation et nouvelle passe
Profil d’une attaque lobée
Attention, un bon excédent de vitesse est nécessaire : 450 Km/h minimum !!!
- A une altitude comprise entre 50 et 100 m/sol, alignez votre JaBo sur les cibles de manière à les prendre en enfilade ; il est extrêmement important que le repère horizontal du Revi soit aligné sur l’horizon
- lorsque les cibles passent sous le capot, vous êtes sur le repère distance cible (RDC), faites une ressource assez tonique
- lorsque le repère cibles (RPC) est superposé au Target : LARGUAGE !!!
- passez sur le dos, tirez des G et recollez au sol, puis mettez-vous en extraction, pour éventuellement revenir pour une seconde passe.
Note : ces deux profils fonctionnent aussi bien avec les AB 250 antipersonnel/antivéhicules qu’avec les AB 500 antichars. Il y a néanmoins une adaptation pour l’attaque semi piqué, car pour les AB 500,le plancher de largage est de 300m.
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